Vendredi 29 août
Stage de rondeaux et congos des landes de Gascogne
- Rondeaux des landes, en chaîne et en cortège de couples.
- Congos de Vert et de Captieux.
En Gascogne, le terme rondeau désigne une pratique chorégraphique apparentée aux branles de la Renaissance. Dans les landes, on peut parler d’un « pays du rondeau en chaîne » où les danseurs sont restés attachés à la disposition initiale héritée des branles (une poignée d’hommes et de femmes, mains jointes, épaules contre épaules). Cette forme en chaîne se décline selon plusieurs structures rythmiques. Les formes dites de Ousse-Suzan et de Garein retiendront plus particulièrement notre attention. Plus au nord, et sous l’influence d’usages chorégraphiques plus récents, la chaîne a évolué vers un dispositif en couples mixtes autonomes placés en cortège sur un arc de cercle auquel nous nous intéresserons également.
Les congos permettent de s’adonner sans retenue au plaisir du jeu. Leurs chorégraphies y invitent. Elles prévoient, grâce aux figures qu’elles proposent, des rencontres et des échanges avec les partenaires ainsi qu’avec les contre-partenaires. Et pour peu que le dessin chorégraphique s’y emploie, le jeu peut aller jusqu’à mimer la poursuite amoureuse. L’aire de pratique des congos se superpose, grosso-modo, à celle des rondeaux auxquels ils empruntent bien souvent le pas. Le congo de Vert puise ainsi, pour son déplacement, aux ressources du rondeau en chaîne, tandis que le congo de Captieux utilise le pas du rondeau en couples comme véhicule.